De Tana au Tsingy de Bemaraha en Ford Everest XLT, entre défi et émerveillement

4 décembre 2025 par
Ferdinand ANDRIANINANDRIANA

On m’avait prévenu : la route vers les Tsingy de Bemaraha n’est pas une simple escapade. On m’avait parlé de longues heures de piste, de traversées, de boue, d’ornières et d’un parcours où chaque kilomètre se mérite. Mais c’est précisément ce qui m’a convaincu d’y aller.

J’avais envie de voir ce que l’on découvre quand on quitte les routes habituelles et que l’on avance vers l’Ouest, là où le paysage change à chaque virage.

Et surtout, je voulais savoir quelle voiture pourrait réellement m’emmener au bout de ce trajet réputé difficile. Voici ce que j’ai découvert.

Quitter la capitale pour le Tsingy de Bemaraha

Je suis parti un matin d’aout à Antananarivo avec une idée simple : rejoindre le Tsingy de Bemaraha, ce vaste plateau calcaire situé dans l’ouest de Madagascar, et voir ce que représente réellement un trajet qui mène progressivement de la capitale aux paysages secs de la région Melaky. Je voulais avancer tranquillement, traverser les villages de la RN4, longer les champs et les zones de savane, et observer le décor qui change en s’approchant de l’Ouest : des collines moins boisées, des arbres plus espacés, puis ces grandes étendues sèches 

qui annoncent les plateaux calcaires.

Pour ce voyage, j’ai choisi de louer un Ford Everest XLT chez Materental, le service de location de voiture de Materauto, car l’itinéraire vers les Tsingy de Bemaraha impose un véhicule capable de s’adapter à plusieurs environnements. Depuis Antananarivo, le parc se trouve à environ 300 km à l’ouest à vol d’oiseau, mais le trajet réel demande de passer par Morondava, puis par Belo-sur-Tsiribihina, avant d’emprunter une longue piste en direction de Bekopaka, l’entrée sud du site.

Cette combinaison de route nationale, de traversées et de pistes parfois dégradées nécessite une voiture solide, surtout sur la dernière portion où un 4×4 est indispensable. La station-wagon Ford Everest XLT offrait un compromis fiable pour affronter la route bitumée, les pistes sablonneuses, les zones boueuses et les ornières inévitables de ce parcours.

Quand la route s’efface : l’entrée dans la vraie aventure

À partir de Belo-sur-Tsiribihina, la route s’est transformée. La piste devenait plus irrégulière, les ornières s’ouvraient, et les passages boueux ralentissaient le rythme. Je voulais prendre mon temps pour regarder autour : la savane jaune, les baobabs isolés, les petites maisons de terre/bois, les enfants qui couraient près de la piste.

Le Ford Everest XLT s’est comporté de manière constante. La suspension absorbait les trous sans secousses brusques. Le moteur avançait au même rythme, même dans les zones plus profondes de sable. J’ai pu garder le contrôle dans chaque virage serré et chaque montée de terre sèche. Le SUV ne glissait pas et ne forçait pas, ce qui me

permettait de regarder le paysage sans penser aux difficultés du terrain.

En arrivant près du massif des Tsingy, le décor changeait encore. Les roches aiguisées, les forêts sèches et les falaises annonçaient la fin du trajet. C’était une zone où la piste devient étroite.

Là où tout se joue : le service de location qui prépare la route

Avant le départ, le passage chez Materental a été rapide, car la réservation s’est fait quelques jours à l’avance. Le commercial m’a accueilli à l’heure prévue et m’a expliqué les points essentiels du contrat. Nous avons procédé aux démarches administratives ainsi qu’au paiement du frais de location et de la caution. La voiture était prête au moment de la récupération. Le carburant était au plein, l’intérieur propre, la carrosserie sans marques et la mécanique vérifiée. 

Nous avons fait ensemble le tour du véhicule : pression des pneus, niveau des liquides, fonctionnement des feux, état des pneus et équipement obligatoire. Tout était conforme, ce qui m’a permis de commencer le voyage sans question.

La remise des clés a été simple. Il n’y avait pas d’attente. On m’a donné les contacts d’assistance en cas d’imprévu sur la route, ce qui m’a rassuré avant de parcourir des zones éloignées.

Ce que la route m’a appris : avancer, simplement

Le circuit jusqu’aux Tsingy m’a montré que le trajet fait partie du voyage. Les villages qui défilent, les pistes irrégulières, les passages de bac, les rivières sèches, les forêts et les zones rocheuses créent une progression lente mais agréable.

Le Ford Everest XLT a suivi le rythme. Ce n’était pas une expérience spectaculaire, mais plutôt un déplacement régulier dans un cadre naturel que l’on regarde à chaque arrêt. J’ai pu terminer le trajet sans incident et profiter du site dès mon arrivée.

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Ferdinand ANDRIANINANDRIANA 4 décembre 2025
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